Marie-Etienne, vicomte de Barbot, est un général d'Empire avec de nombreuses attaches toulousaines.
Il naît à Toulouse en 1770 d'un père avocat et ancien capitoul. Il étudie notamment au fameux collège de Sorèze. D'abord dans la garde nationale, il fait partie des "volontaires" de 1791 et participe aux campagnes de la Révolution. En 1799, il mate la révolte des royalistes toulousains lors de la bataille de Montréjeau. Sous l'empire, il sert aux Antilles et en Espagne, où il est nommé général de brigade en 1811.
Il se distingue à la bataille de Toulouse contre Wellington en avril 1814.
Fidèle au roi pendant les Cent-Jours, il reste chez lui à Verdun-sur-Garonne. Louis XVIII le nomme chef d'état-major à Toulouse. Il sera ensuite nommé général de division en 1816, commandant de la 10ème division militaire, toujours à Toulouse, jusqu'en 1830.
Chevalier de la Légion d'honneur dès 1804, il fut fait commandeur en 1815. Il était aussi baron d'Empire, puis vicomte en 1825, et chevalier de Saint Louis, la Restauration ayant maintenu les deux principaux ordres nationaux.
Il décède à Toulouse en 1839, il est inhumé au cimetière toulousain de Pierre-Cabade, son mausolée est sculpté par un autre légionnaire, Griffoul-Dorval.
Il y a à Toulouse une avenue du Général Barbot, parallèle au canal à hauteur du métro "canal du Midi".