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Nicolas Alayrac est né à Muret en 1753 dans une famille de juristes et son père le destine à cette carrière, où il brillera beaucoup moins que dans la musique, le violon puis la composition.

Il choisit comme nom d'artiste "d'Alayrac", et à la Révolution étant déjà connu sous ce nom, il préfère contracter la particule plutôt que l'abandonner et orthographie son nom en Dalayrac.

Complètement oublié aujourd'hui, il fut célèbre à l'époque en composant des opéras-comiques, de la musique de chambre et des oeuvres de circonstance dont la Révolution était friande, avec des titres qui valent le voyage, tels que Adieux d'un vieillard à son fils en l'envoyant aux frontières, Les Canons, ou la réponse au salpêtre, ou encore une Ode à l’Être suprême.

Dalayrac fut reçu chevalier dans la Légion d'honneur dans la première promotion, en juillet 1804. Il est décédé à Paris en 1809.

Plus que par ses oeuvres musicales, il est connu aujourd'hui par une statue à Fontenay-sous-Bois en région parisienne où il est inhumé, un buste à Toulouse dans le salon des Illustres, une statue à Muret : d'abord en bronze elle fut "récupérée" par l'occupant allemand en 1942 (comme celle de Niel) ; la statue actuelle est une copie en pierre datant de 1949.

Il existe plusieurs rues Dalayrac : à Paris, Fontenay-sous-Bois, Muret, Toulouse : la petite rue Dalayrac part de la rue Denfert-Rochereau, près du boulevard de Strasbourg, et rejoint la place d'Arménie, près des allées Jean Jaurès. A Balma il y a une rue Nicolas d'Alayrac.

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